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Libération
A la télé ce soir

Sur un air de Goldman

Des titres de chansons se sont glissés dans cette chronique...
publié le 30 juillet 2015 à 18h26

Ah, Jean-Jacques, si je ne t’avais pas… Comme moi, tu as parfois vécu la vie par procuration, tu as préféré les «je te donne» au «tout était dit». Parce que je marche seul, je ne pourrais pas aller au bout de mes rêves. Pas toi, tu as choisi ton autre chemin, confidentiel. Hier, il a fallu encore un matin, demain il suffira d’un signe et enfin les premiers seront les derniers. Puisque tu pars, je ne te souhaite pas la bienvenue sur mon boulevard. Alors envole-moi et que tournent les violons. Compte pas sur moi, plutôt sur quelqu’un, quelque part. Je n’attends pas grand-chose, des bouts de moi, une bonne idée, quatre mots sur un piano, et un jour peut-être nos mains se mêleront quand tu danses et quand la musique est bonne. C’est quelque chose de bizarre et on se demande parfois à quoi ça sert. C’est ta chance, et l’on y peut rien. Tu voudrais qu’on dise de toi qu’il changeait la vie, abattait les murailles. Mais les choses sont ainsi, entre gris clair et gris foncé. Rassure-toi, il me restera un peu de toi. Nous ne nous parlerons pas, alors trinquons à nos actes manqués. Je commence demain.

Jean-Jacques Goldman ce soir sur France 3 à 23 h 15

PS : combien de morceaux dans cette chronique ? Vos réponses sur Twitter : @libe @davidcarzon