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Libération
A la télé ce soir

Murdoch, bush d’incendie

Aujourd'hui, c'est Rupert Murdoch l'homme le plus puissant qui domine les média planétaires, au grand dam de son rival Ted Turner.
publié le 17 août 2015 à 17h56

Pour être franc, au départ, on avait placé tous nos espoirs dans le documentaire d'Arte sur le divorce chez les oligarques russes. Et puis, comme ça ressemblait à du sous-Feux de l'amour, on s'est rabattu sur le portrait de Rupert Murdoch. Et là, on a été servi en trahison, espionnage, filles nues, argent, pouvoir...

C'est que la vie du magnat de presse, 84 ans au compteur, est un roman. Parti d'un journal australien, il a racheté News Of The Word, The Sun, New York Post, Times, Village Voice, créé sa chaîne d'info, son bouquet satellite, mis la main sur des studios de cinéma... A l'arrivée, Murdoch c'est 800 sociétés, 1 milliard de spectateurs et de lecteurs, 50 000 employés, un chiffre d'affaire de plus de 30 milliards de dollars, au moins deux Premiers ministres anglais et un maire de New York qui lui doivent leur carrière. Pas mal pour un plouc australien, comme le considéraient ses adversaires à ses débuts. Mais c'est aussi un paquet de scandales. Il aura fallu attendre les écoutes sauvages réalisées par les journalistes de News Of The World sur des peoples mais surtout sur des parents victimes pour que son empire vacille. Mais vacille seulement.