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Libération
Négationnisme

FN Jean-François Jalkh, remplaçant de Le Pen, accusé de négationnisme

Deux jours après l’annonce par Marine Le Pen de sa «mise en congé» de la présidence du FN, son remplaçant par intérim, Jean-François Jalkh, fait l’objet de vives critiques pour des propos jugés négationnistes qu’aurait tenus en 2000 ce vice-président du FN.
publié le 26 avril 2017 à 19h46

La bonne idée est-elle en train de se transformer en boulet ? Deux jours après l'annonce par Marine Le Pen de sa «mise en congé» de la présidence du FN, son remplaçant par intérim, Jean-François Jalkh, fait l'objet de vives critiques. En cause : des propos jugés négationnistes qu'aurait tenus en 2000 ce vice-président du FN qui fut l'un des 35 députés du FN élus en 1986. Recueillis par la chercheuse Magali Boumaza, ils ont été publiés cinq ans plus tard par la revue le Temps des savoirs. Evoquant les chambres à gaz, l'homme juge que «l'on doit pouvoir discuter de ce problème». Expliquant avoir «été amené à lire des ouvrages de gens qui sont des négationnistes et des révisionnistes», il dit avoir été «énormément surpris [par] le sérieux et la rigueur» de certains textes. Au sujet de Robert Faurisson, figure du négationnisme, il juge que celui-ci n'a «pas du tout la volonté délibérée de nuire à qui que ce soit». Des propos condamnés notamment par le président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, pour qui la nomination de Jalkh «montre le hideux visage de ce parti». L'intéressé a, lui, démenti mercredi avoir tenu ce genre de discours auprès d'une journaliste de la Croix.Photo AFP