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Législatives : au FN, une histoire de famille

Une trentaine de candidats frontistes aux législatives ont des liens familiaux avec d’autres cadres ou élus du FN, selon Le Monde, qui a fait le décompte.
publié le 11 juin 2017 à 11h57

Et si le FN était une affaire de familles ? Il y a bien sûr les Le Pen : le père, Jean-Marie, qui ne se présente pas aux législatives, tout comme la nièce Marion, mais on peut compter en revanche sur la fille, Marine (Pas-de-Calais), le beau-frère Philippe Olivier (Pas-de-Calais aussi) et le compagnon, Louis Aliot, candidat dans les Pyrénées-Orientales. Selon Le Monde, qui a fait le décompte, une trentaine de candidats frontistes aux législatives ont des liens familiaux avec d'autres cadres ou élus du FN. «Une proportion exceptionnelle par rapport aux autres partis politiques, où les dynasties et les fratries, si elles existent, restent rares», écrit le quotidien.

Quand les frères Philippot (Florian et Damien) sont candidats, le père est par exemple suppléant. S’il est élu, Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie (Charente-Maritime) pourrait croiser à l’Assemblée sa sœur Odile de Mellon (Côtes-d’Armor) et sa fille Marie-Hélène (Haut-Rhin), ou son beau-frère Gérard de Mellon. Comme Bruno Bilde (Pas-de-Calais) pourrait siéger aux côtés de sa mère, Dominique (Meurthe-et-Moselle).