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Libération
Démocratie frontiste

Le Pen sera seule candidate à sa succession au Congrès «refondateur» du FN de mars

Le Front national a fermé la porte lundi lors d'un bureau politique à l'extension du délai pour candidater à la présidence du parti, en vue du Congrès de mars, comme le souhaitait Eric Dillies, un challenger de dernière minute de Marine Le Pen.
publié le 23 octobre 2017 à 17h46

Comme prévu, Eric Dillies n’affrontera pas Marine Le Pen pour le poste de président(e) du FN, au Congrès «refondateur» du parti. La formation d’extrême droite a fermé la porte lundi à l’extension du délai pour se proposer au poste, que réclamait le conseiller régional Hauts-de-France, inconnu du grand public et challenger de dernière minute de la dirigeante frontiste. Marine Le Pen sera donc seule candidate à sa succession les 10 et 11 mars prochains, à Lille. La date limite pour se proposer ayant expiré ce samedi 21 octobre à minuit.

La veille, Eric Dillies avait expliqué sa démarche en déclarant que, selon lui, «il ne peut exister d'élection crédible sans choix», demandant en même temps un «recul de l'échéance du dépôt de parrainage». Mais lundi, à l'issu d'un bureau politique, le Front national lui a opposé une fin de non-recevoir : «les règles [sont] connues de tous depuis plusieurs mois et applicables tant pour l'élection de la présidence que pour celle du comité central», a justifié Wallerand de Saint Just, trésorier du parti.