Sa campagne ne décolle pas d'un pouce, donc le candidat soutenu par le Rassemblement national (et le Parti chrétien démocrate) pour les municipales à Paris, Serge Federbusch, se dit victime d'un complot des banques et des médias. Dans les sondages, cet énarque de 59 ans ne fait pourtant que plafonner aux 6% que récolte habituellement la formation d'extrême droite à Paris : elle a fait 6,26% en 2014, quand Marine Le Pen a obtenu 4,99% des voix au premier tour de la présidentielle 2017. C'est d'ailleurs parce qu'elle n'y fait jamais de miracles qu'elle a choisi de ne pas y aller et de soutenir ce total inconnu issu de la «droite hors les murs», proche de Charles Beigbeder. Sauf qu'à en croire l'intéressé, il y aurait autre chose… de plus grave !
«Refus sur refus»
Federbusch était dimanche en tractage dans les quartiers populaires de la capitale, et suivi par un journaliste du Monde. Il lui a raconté qu'il n'arrivait pas à obtenir de prêts, ni même à ouvrir de compte de campagne : ses candidats auraient «essuyé refus sur refus, et la Banque de France, que nous avons saisie, tarde à désigner un établissement comme elle doit le f