Comme à l’accoutumée, c’est en grand défenseur de la lutte contre le changement climatique qu’Emmanuel Macron s’est présenté ce lundi à la tribune de la 27e conférence des Nations unies sur le climat (COP27), qui se tient à Charm el-Cheikh, en Egypte, depuis ce dimanche et jusqu’au 18 novembre. Devant des dirigeants du monde entier, le «champion de la Terre» 2018 – sacré par le Programme des Nations unies pour l’environnement – a assuré que la France sera au «rendez-vous de ses engagements». Une référence à la mise en œuvre de l’Accord de Paris adopté en 2015, qui vise à limiter à 2 degrés le réchauffement planétaire au XXIe siècle et, compte tenu des risques graves, incite à «poursuivre les efforts pour limiter la hausse de la température à 1,5°C». «Ne nous laissons pas ralentir», a martelé le chef de l’Etat au moment où l’humanité souffre de crises multiples (énergétique, alimentaire, économique, sanitaire…).
Face à l’actuel chaos climatique, Emmanuel Macron a donné des gages d’action, promettant ainsi de poursuivre la réduction des émissions de gaz à effet de serre, citant la mise en œuvre de la sobriété énergétique, l’accélération du développement des énergies renouvelables, et du déploiement du nucléaire dont il a orchestré la relance en France à grande échelle. Une stratégie qui s’ac