Là, ils sont les bienvenus. Les militants de Greenpeace ont participé samedi 7 juin à Nice à la Marche bleue, joyeuse manifestation organisée le long de la mer par un collectif d’ONG pour «protéger l’océan» avant l’ouverture de la conférence des Nations unies (Unoc) lundi dans la capitale de la Côte d’Azur. Ils s’en sont donné à cœur joie sur les tenues aussi azurées que la Méditerranée et les créations inspirées de coraux colorés. Fière de son «do it yourself», Christiane a fait voguer un parapluie transformé en mignonne méduse avec du papier crépon, tandis que Xavier portait un brancard avec une Terre malade gonflée comme un ballon. «On est une association non violente, lancent les deux écologistes sudistes. On n’est pas des hurluberlus hystériques. On est loin d’être des extrémistes.»

Le duo défend ses actions car Greenpeace n’est pas accueilli les bras ouverts à Nice. Certes, il y a cette marche militante et cinq accréditations accordées par les Nations unies. Mais