C‘est la fin d’une vraie fausse controverse de physico-chimie, mise en catimini à l’agenda politique par Nestlé Waters, et qui hante depuis quatre mois les débats de la commission d’enquête du Sénat sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille. Mercredi 7 mai, les préfets du Gard et des Vosges ont sommé la filiale du géant suisse de l’agroalimentaire de «retirer dans un délai de deux mois» les systèmes de microfiltration utilisés chez Perrier, Contrex et Hépar.
Le dossier, ultra-technique, a longtemps donné des sueurs à l’administration. Fin de l’été 2021 : Nestlé Waters vient au ministère de l’Industrie faire un terrible aveu. Dans plusieurs de ses sites, de «l’eau minérale», censément pure, est désinfectée, en toute illégalité d