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Sale temps

Agence américaine de protection de l’environnement : 10 reculs pour satisfaire les vieux démons trumpiens

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En six mois, le président américain a transformé l’institution gardienne du climat et de la santé en cheval de Troie du backlash écologique. «Libé» recense les reculs les plus inquiétants.
La rivière Cape Fear, à Fayetteville, en Caroline du Nord, en 2021. En 2012, deux chimistes de l’EPA sont les premiers à y détecter des traces de GenX, un Pfas. (Ed Kashi /VII. REDUX. REA)
publié le 24 juillet 2025 à 19h15

L’administration trumpienne ne s’en cache même pas. Pire, elle semble se délecter de forcer à toute vitesse la gardienne du climat et de la santé publique aux Etats-Unis à trahir sa mission originelle. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) se transforme en l’un des bras armés de la revanche antiécologique du républicain. Aussi surréaliste que ce soit, le 12 mars dernier, jour de la «plus grande annonce de dérégulation de l’histoire» du pays, Lee Zeldin, l’administrateur de l’EPA, était venu présenter fièrement