«Tu vois cette dame qui applaudit, ça lui fait plaisir de nous voir.» Dans les rues du XVIe arrondissement de Paris, Richard klaxonne quand il passe à côté de grappes de curieux. Au volant de son tracteur, il suffit qu’on lui réponde par un sourire, un pouce en l’air ou des applaudissements pour que l’agriculteur klaxonne encore plus fort. «Les gens savent qu’on n’est pas des tricheurs mais des travailleurs, des passionnés. On n’est pas comme les gros industriels», martèle-t-il.
A la veille du salon de l'agriculture, une quarantaine de tracteurs défilent dans Paris à l'appel de la Coordination rurale. @libe pic.twitter.com/mBOR1aaUvg
— Julien Lecot (@JulienLecot) February 23, 2024
Ce vendredi 23 février, Richard a pris le volant à 2 h 30. Il a quitté son exploitation en Seine-et-Marne pour rejoindre la capitale à l’appel de la Coordination rurale dont il est adhérent. Objectif affiché par son syndicat : rappeler que malgré la flopée d’annonces gouvernementales, la