Il est arrivé en terrain conquis. Nicolas Hulot, parrain du «Congrès mondial de la bio», qui réunit cette semaine plus de 2 000 personnes (en présentiel à Rennes et en virtuel), venues de cinquante pays différents selon les organisateurs, a réitéré son appel à agir d’urgence pour la transition écologique. Et donc à transformer l’agriculture. Quelques jours après l’annonce d’Emmanuel Macron au Congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) de porter une «initiative forte […] de sortie accélérée des pesticides», son ancien ministre lui a clairement rappelé lors de la cérémonie d’ouverture pour la vingtième édition de ce grand raout sur le bio qu’il fallait «une méthode» pour y parvenir. «Des objectifs, c’est bien. Des stratégies, des moyens, c’est mieux. On ne peut plus se permettre de fixer des objectifs en espérant que la situation va s’autoréguler.»
«L’agriculture, c’est le premier conducteur en matière de perte de biodiversité, les pesticides sont probablement l’un des premiers facteurs», a martelé Nicolas Hulot lors de son discours, puis face aux journalistes. Pointant «