Ce jeudi 28 novembre, des centaines d’agriculteurs s’en sont pris aux sièges franciliens de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et de l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae). Dans le Monopoly de la colère paysanne, et a fortiori durant cet acte II, les manifestants repassent souvent devant les lieux incarnant la défense de la nature : institutions scientifiques, antennes locales de l’Office français de la biodiversité (OFB, notamment en charge de la police de l’environnement) ou, comme ces derniers jours, bureaux d’associations affiliées à France Nature Environnement (FNE). Déterminé à répondre à ces campagnes de harcèlement de rue à travers des dépôts de plaintes, Antoine Gatet, le président de cette fédération, décrypte les ressorts d’un discours de haine visant à la construction d’un bouc émissaire vert.
Que s’est-il passé mardi et mercredi ?
Plusieurs locaux d’associations de notre mouvement ont été attaqués à l’occasion de manifestations agricoles déclarées dans les préfectures. Ces derniers jours, ce sont nos