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Décryptage

Après une année de colère et de mobilisation, place aux élections professionnelles agricoles

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Les agriculteurs en colèredossier
Des syndicats à cran au système électoral qui privilégie grandement la liste en tête, «Libération» décrypte les élections des chambres d’agriculture qui s’ouvrent mercredi 15 janvier.
La chambre d'agriculture de l'Aude, à Carcassonne le 25 novembre 2024. (Justine Bonnery/Hans Lucas.AFP)
publié le 13 janvier 2025 à 17h52

Réception à Matignon, puis débat en direct à la télévision. Ce lundi 13 janvier, les syndicats agricoles ont accéléré leur campagne pour les élections professionnelles du secteur, qui se tiennent du 15 au 31 janvier. En pleine crise politique, doublée d’une mobilisation inédite depuis plus d’un an, le moment est choisi et l’enjeu crucial pour les agriculteurs.

Aujourd’hui, 97 des 102 chambres d’agriculture départementales, interdépartementales, régionales et nationale sont détenues par l’alliance syndicale composée de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et des Jeunes Agriculteurs (JA). Elle est concurrencée, sur sa droite, par la Coordination rurale (CR), issue d’une scission de l’organisation majoritaire en 1992. A la tête de trois chambres (Lot-et-Garonne, Vienne et Haute-Vienne), ce syndicat s’est distingué par des actions coups de poing, comme l’opération de bl