«On commence les vendanges jeudi», annonce Nicolas Mirouze. Sous le soleil écrasant du 12 août, le domaine de Beauregard (Aude) est entré en effervescence. Ici, pas de touristes pour déguster les vins nature, cultivés en biodynamie sur cette grosse ferme se revendiquant fièrement «paysanne». A rebours des domaines voisins qui jouent à fond la carte de l’œnotourisme entre l’abbaye de Fontfroide et celle de Lagrasse, la vigne ne règne plus en maître sur cette entreprise familiale d’une cinquantaine d’hectares, plus proche de l’esprit zadiste que des grands crus bourgeois du Bordelais. Militant de l’Atelier paysan, Nicolas Mirouze et sa compagne Karine s’activent avec l’aide de bénévoles pour venir en aide aux agriculteurs sinistrés par
Reportage
Arrachage des vignes ou retour du pastoralisme : après l’incendie de l’Aude, les vignerons cherchent la solution
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Des vignes à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, après l'incendie qui a ravagé l'Aude début août. (Manu Fernandez/AP)
publié le 14 août 2025 à 17h09
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