«Décevante», «du flan», «pas assez ambitieuse»… Dans le plus grand département de France métropolitaine, façonné par les vignes, la restitution des conclusions de l’étude PestiRiv – sur l’exposition aux pesticides des riverains en zones viticoles – était attendue de pied ferme ce lundi 15 septembre. Et elle déçoit un bon nombre de Girondins directement concernés. «Nous dire qu’on est plus exposés quand on habite à côté des cultures ou pendant les traitements, ce n’est pas ce que j’appelle une déclaration fracassante», cingle Cyril, un habitant de Blasimon, dans l’Entre-deux-Mers.
Son terrain se trouve à 22 mètres des pieds de vignes de son voisin. L’inquiétude est montée quand il s’est rendu compte que sa gorge le grattait pendant les épandages. Aujourd’hui, même si les relations avec le viticulteur s’apaisent, il s’est résigné à quitter son logement à chaque fois que des produits sont pulvérisés. «Ce qui nous intéresse, c’est surtout de savoir si on est en danger», tranche-t-il. Un point sur lequel l’étude a pourtan