Dans un élevage bovin de Haute-Garonne, vendredi 26 janvier, Gabriel Attal a martelé qu’il souhaite «protéger» les agriculteurs «contre le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité». Car «les premières victimes de la dégradation de l’environnement, ce sont nos agriculteurs et nos éleveurs, qui se prennent le gel, la canicule, la sécheresse, les tempêtes, les inondations». Et ils sont la «principale solution pour qu’on puisse préserver notre environnement». Si ce juste constat rejoint celui dressé jeudi 26 janvier par le Haut Conseil sur le climat (HCC), les réponses apportées par le Premier ministre vont à l’opposé des préconisations de celui-ci.
L’organisme indépendant crée par Emmanuel Macron en 2019 appelle en effet à encourager un changement de modèle et de pratiques agricoles, à accompagner les agriculteurs, notamment financièrement, pour qu’ils travaillent davantage «avec» la nature, plutôt que contre elle. Il recommande d’«autoriser le stockage d’eau en agriculture seulement pour les projets économes en eau» et met en garde contre les risques de «maladaptation» tels que «le recours à l’irrigation massive dans des territoires où les apports en eau sont projetés en diminution».
Les «retenues collinaires» et autres bassines confortées
Las, avec ses «dix mesures de simplifica