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Mobilisation

Dans le Puy-de-Dôme, un samedi d’opposition à deux projets de mégabassines, «les plus grandes de France»

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L'eau, une ressource essentielle et menacéedossier
Plusieurs milliers de personnes sont attendues samedi 11 mai dans la plaine de la Limagne, autour des Soulèvements de la Terre ou d’Extinction Rebellion, pour s’opposer à des projets de retenues d’eau portés par des agriculteurs auvergnats.
Un militant antibassine, à Sainte-Soline le 25 mars 2023. (Frederic Petry /Hans Lucas. AFP)
par Sonia Reyne, correspondante à Clermont-Ferrand
publié le 10 mai 2024 à 11h30

Dans la petite Toscane auvergnate, tout près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), samedi 11 mai, les opposants aux méga bassines se retrouvent pour une randonnée «pédagogique et artistique» organisée par les collectifs Bassines Non Merci 63 (BNM 63), la Confédération paysanne, Extinction Rebellion, les Faucheurs volontaires et les Soulèvements de la Terre. Plusieurs milliers de personnes sont attendues pour s’opposer à un projet de «giga bassines» dépeintes comme «les plus grandes en France». La secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, ainsi que la députée LFI Mathilde Panot devraient également être de la partie.

Les marcheurs alertent sur le projet de deux mégabassines de 14 et 18 hectares, soit l’équivalent de 46 terrains de football. Portées par l’Association syndicale libre (ASL) des Turlurons qui regroupe 36 agriculteurs, ces bassines prévoient le stockage de 2,3 millions de m³ d’eau sur 330 000 m² de bâche plastique. Elles deviendraient les plus importantes de France en volume. L’objectif : irriguer 800 hectares de cultures, avec 36 exploitations agricoles de la plaine de la Limagne,