Dans le catalogue des grands rendez-vous onusiens consacrés à la protection de l’environnement, donc de la vie sur Terre, il y a les désormais célèbres Conférences des parties (de leur petit nom COP) climat. Il y a celles, moins connues, sur la biodiversité. Et puis, il y a les «COP désertification», beaucoup moins médiatisées mais tout aussi importantes. La quinzième du genre, organisée par la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), s’est ouverte lundi 9 mai et se déroulera jusqu’au 20 mai à Abidjan, en Côte-d’Ivoire. L’enjeu est colossal, car la qualité des sols a un impact sur le climat (les sols en bonne santé stockent le carbone, ceux dégradés en émettent), la biodiversité, les services écosystémiques (rétention et filtration de l’eau, par exemple), la sécurité alimentaire, la santé, la pauvreté, les migrations ou les risques de conflits. Or, mauvaise nouvelle, les terres sont en piètre état, partout dans le monde. Le sol se dérob
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Désertification: les scénarios pour restaurer et protéger les terres
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En Ethiopie, des troupeaux de vaches souffrant de la sécheresse sont regroupés dans des enclos pour être nourries par le gouvernement. (Eric Lafforgue/Hans Lucas)
par Coralie Schaub
publié le 27 avril 2022 à 15h00
(mis à jour le 9 mai 2022 à 15h52)
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