La France doit renouer avec la souveraineté alimentaire. Le mot d’ordre, martelé depuis le début de la guerre en Ukraine, a bien été compris par les candidats à la présidentielle. Six d’entre eux (tous de droite, à une exception près) se sont pressés au pupitre de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) ce mercredi matin à Besançon (Doubs) pour en faire le cœur de leur discours du grand oral organisé par le Conseil de l’agriculture française, qui réunit la FNSEA, syndicat majoritaire, son volet jeunesse, les Jeunes agriculteurs, l’assemblée permanente des chambres d’agriculture et la Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit agricoles (qui représente notamment la Coopération agricole, la Mutualité sociale agricole et le crédit agricole). Pendant dix minutes de discours et trente de questions-réponses, chaque candidat a déroulé son programme pour convaincre le millier d’adhérents à la FNSEA venus assister au congrès annuel du syndicat.
Interview
Preuve s’il en fallait que les relations ne sont pas au beau fixe entre la gauche tendance écolo et les représentants d’une agriculture productiviste, seul le communiste Fabien Roussel a accepté de se prêter au jeu. Alors que la FNSEA a rappelé que tous les candidats crédités de plus de 2 % des intentions de vot