A la queue leu leu sur l’autoroute ou en forme de SOS sur un aérodrome pour symboliser la détresse de leurs propriétaires, les tracteurs ont rempli l’espace médiatique ces dernières semaines. Ce vendredi 23 février encore, à la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture à Paris, deux cortèges emmenés par ces engins défileront dans la capitale, prévus l’un par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA), l’autre par la Coordination rurale (CR). Histoire, pour ces puissants syndicats agricoles, de continuer à faire pression sur l’exécutif malgré les annonces du Premier ministre, Gabriel Attal, mercredi.
Ces machines proéminentes sont devenues le symbole de la colère des agriculteurs. «Venir avec un tracteur, c’est comme venir avec une grosse bête. Ça met la pression, à la population et au gouvernement», analysait fin janvier Cédric Boussin, près du barbecue installé entre ceux bloquant l’A6 dans