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Colère des agriculteurs : le président de la FNSEA appelle à poursuivre la mobilisation

Les agriculteurs en colèredossier
Des blocages et des actions sont à nouveau prévus ce vendredi 26 janvier à travers toute la France, notamment autour de Paris. Le Premier ministre Gabriel Attal se rendra dans l’après-midi à Montastruc-de-Salies pour esquisser des pistes face à la colère des exploitants.
Les agriculteurs du syndicat CR47 (coordination rurale 47) écoutent la conférence de presse diffusée par le Premier ministre français après leur action devant la préfecture d'Agen, dans le sud-ouest de la France, le 26 janvier 2024. (Christophe Archambault/AFP)
publié le 26 janvier 2024 à 7h21
(mis à jour le 26 janvier 2024 à 21h37)

En résumé :

- Après avoir reçu les organisations syndicales du secteur, le Premier ministre, Gabriel Attal, s’est rendu dans une exploitation bovine de Haute-Garonne, accompagné par le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, Christophe Béchu, et le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau. Face aux agriculteurs, le chef du gouvernement a détaillé le plan de l’exécutif pour tenter d’apaiser leur colère, axé sur des mesures de «simplification» administrative, une meilleure application des lois Egalim qui visent à protéger les revenus des agriculteurs, et la fin de «la hausse du gazole non routier agricole».

- Une semaine après le début des actions dans le Sud-Ouest, la mobilisation des agriculteurs ne faiblit pas. Les 80 points de blocages environ recensés dans le pays jeudi devraient être reconduits ce vendredi 26 janvier. Deux syndicats d’Ile-de-France appellent aussi à bloquer Paris, en menant des actions sur les grands axes autour de la capitale.

- En dépit du durcissement de la contestation des exploitants, les forces de l’ordre n’interviennent pas pour le moment. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a estimé jeudi soir que les agriculteurs ne «s’en prennent pas aux policiers ni aux gendarmes», et ne «mettent pas le feu aux bâtiments publics».

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Les agriculteurs ne désarment pas à Agen, retrait à Bordeaux et Montpellier. «Il faut continuer» : malgré «des points positifs» dans les annonces gouvernementales, les agriculteurs mobilisés à Agen (Lot-et-Garonne) ont annoncé vendredi vouloir poursuivre leur mouvement, alors que des manifestants en tracteurs ont «levé le camp» dans plusieurs villes comme Bordeaux ou Montpellier. Au terme d’une nouvelle journée de forte mobilisation devant la préfecture d’Agen, les dirigeants de la Coordination rurale (CR) ont exigé du préfet des éclaircissements d’ici samedi matin sur d’éventuelles aides aux trésoreries, s’estimant insatisfaits des annonces du Premier ministre Gabriel Attal. «Il y a des points positifs, tout ce qui est simplification administrative», a reconnu José Pérez, coprésident de la CR 47. «Par contre, il y a un gros souci, on a demandé du cash et du cash, on n’en a pas.» Le syndicat, majoritaire dans ce département, réclame en particulier des reports d’emprunts et une détaxatation des produits phytosanitaires

il y a 470 jours

Au péage de Saint-Arnoult : «Ca fait plus clampin qu’autre chose de repartir». Dans les rangs, l’annonce divise : pour ce soir, les agriculteurs ne monteront pas à Paris. «On doit tenir sur la durée», justifie Eric Thirouin qui assure toutefois que le mouvement ne s’arrête pas là. Pour conquérir la capitale, le président de la chambre d’agriculture d’Eure-et-Loir annonce qu’une organisation «claire et bien cadrée» sera mise en place avec «chaque région et département» début de semaine prochaine. Depuis quelques heures, la possibilité d’un déplacement vers Paris monopolisait les conversations des manifestants. Et créait deux camps. Certains mettant en avant la nécessité pour eux de retourner s’occuper de leur ferme ce soir, d’autres celles de mener une «action forte». Un hurlement déchirant attire l’attention de la foule : «Faire des belles photos avec des caméras, ça sert à rien, il faut aller à Paris», crie un agriculteur, visiblement ému. Jean-Baptiste, le bonnet collé au front et la quarantaine, opine : «On est arrivé, on a servi de pion, ça fait plus clampin qu’autre chose de repartir». A Saint-Arnoult, le blocage sera malgré tout levé à minuit. Les agriculteurs qui veulent s’éviter un aller-retour et revenir lundi laisseront leur tracteur sur le bas-côté. Par Elise Viniacourt.

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Le président de la FNSEA appelle à poursuivre la mobilisation. La FNSEA et les Jeunes agriculteurs, après avoir interrogé leurs adhérents, ont pris «la décision de poursuivre cette mobilisation», a déclaré vendredi le président de la FNSEA Arnaud Rousseau sur TF1. «Ce qui a été dit ce soir ne calme pas la colère, il faut aller plus loin», a-t-il dit en estimant que les annonces du Premier ministre Gabriel Attal, destinées à apaiser les agriculteurs, étaient «trop justes» et «ne (répondaient) pas» à toutes les attentes.

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Agriculture : Marine Le Pen dénonce «les annonces à court terme» d’Attal. Marine Le Pen a dénoncé vendredi les mesures «à court terme» de Gabriel Attal pour répondre à la colère agricole, qui, selon elle, «ne répondent ni aux enjeux ni aux attentes». «Restaurer notre souveraineté de grande puissance agricole impose de rompre avec un modèle qui organise le déclin de notre agriculture», a ajouté sur X la leader d’extrême droite.

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Le groupe LFI-Nupes fustige «la mise en scène» du discours d’Attal : «du vide annoncé à côté de ballots de paille». Dans un communiqué transmis dans la soirée, le groupe LFI-Nupes a dézingué le discours de Gabriel Attal, prononcé un peu plus tôt, «face à la colère légitime exprimée par les agriculteurs». «La mise en scène du Premier ministre installée à côté de quelques ballots de paille n’efface pas le vide de ses propos». «Le gouvernement ne répond pas aux problèmes structurels de l’agriculture française», regrettent les parlementaires, qui estiment notamment «qu’aucune mesure concrète ne permettra de garantir des prix rémunérateurs pour les agriculteurs confrontés à une hausse spectaculaire du coût de la vie.» Et de rappeler leurs propres «propositions d’urgence», parmi lesquelles : «des prix planchers pour les agriculteurs et un plafonnement des marges des multinationales de la transformation et de la distribution, la clause de sauvegarde pour protéger les agriculteurs des importations de produits ne respectant pas les mêmes normes...»

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«Je n’ai pas entendu les mesures d’urgence que nous attendions». Auprès de Libération, Damien Greffin, président régional en Ile-de-France de la FNSEA et vice-président du même syndicat au niveau national, déplore le manque de clarté des annonces de Gabriel Attal. «Les problèmes de l’agriculture ne vont pas se régler en un soir et on le sait, mais je n’ai pas entendu les mesures d’urgence que nous attendions», déplore le vice-président du syndicat. Il précise que des échanges, au sein de l’état major de l’organisation, comme avec la base, doivent avoir lieu pour décider des suites à donner au mouvement.

«Les annonces sont franchement très faibles voire incompréhensibles», tacle-t-il, avant d’annoncer : «le mouvement ne s’arrête pas et le mouvement continue. Il n’y a pas non plus une demande d’accélération ou de monter en grade mais en tous cas le mouvement continue.» L’idée, selon lui, est de «lâcher du lest», «lever la mobilisation», pendant la marche blanche organisée samedi, à Pamiers, en hommage à l’agricultrice et sa fille mortellement percutées par une voiture mardi sur un barrage. Puis, «de se préparer à reprendre dès la fin du week-end, dimanche soir, lundi ou mardi. On verra les modalités, quel sera le bon niveau pour se mobiliser.» Damien Greffin appelle ainsi à lever les blocages, comme prévu, à minuit, tout en laissant l’opportunité aux agriculteurs de rester plus longtemps s’ils le souhaitent.

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«Le GNR, c’est pas la problématique, je viens pas pour ça». Tandis que des chipolatas cuisent ici et là au milieu de brasiers, les agriculteurs du péage de Saint-Arnoult digèrent les annonces de Gabriel Attal. L’humeur est à la déception. «C’est pas ce qu’on attendait», lâche Antonin, 21 ans. «Ce qu’on voulait, nous, c’est qu’il y ait moins de normes et plus de facilité à faire notre travail». Et l’annonce de l’annulation pure et simple de la taxe sur le gazole non routier (GNR), au coeur de plusieurs crispations, n’y arrange rien. «C’est une bonne chose, on aura moins de fonds à avancer et c’est un début. Mais sur d’autres questions, comme les normes, l’administratif etc on est déçu», relève Victor, 24 ans. «Le GNR, c’est pas la problématique, je viens pas pour ça. Nous, on attendait une vraie prise de parole sur les normes environnementales», attaque Bertrand, la tête enfoncée dansa capuche. A ses côtés, Benoît abonde : «Il a tourné autour du pot, c’était totalement vide». Pour les deux confrères, le mouvement pourrait prendre un nouveau tournant : «On a été très calme jusqu’à présent, on n’aurait peut être pas dû», regrette Bertrand. Par Elise Viniacourt.

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Damien Greffin, président régional de la FNSEA : «peut-être qu’on reviendra lundi». Vers 18h30, un échange, devant les caméras, s’engage entre la présidente de la région IDF, Valérie Pecresse, et des agriculteurs, sous le patronage Damien Greffin, president regional de la FNSEA. Jean et chaussures cirées, il monte sur la pelle d’un tracteur, façon estrade, pendant qu’un collègue tient son mégaphone. Il invite «Valérie» à le rejoindre puis demande une minute de silence pour les deux femmes tuées dans l’Ariège. Le vice-président national du principal syndicat agricole réagit aux annonces de Gabriel Attal : «Il y a des choses dont on sait qu’elles ne nous vont pas, il y en a où on voit des progrès, comme sur l’OFB.» Toutefois, Damien Greffin prévient qu’il faudra un «temps d’analyse», et qu’il «ne lèvera pas forcément un mouvement ce soir» vers la capitale. Il voit la mobilisation du jour comme «un galop d’essai», qu’il appelle à terminer, comme prévu, à minuit : «peut-être qu’on reviendra lundi».

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Les regrets de la Confédération paysanne après l’allocution d’Attal. «Rien de ce que Gabriel Attal a dit ne va provoquer une transformation profonde de l’agriculture», regrette Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysanne, contactée par Libération. Le troisième syndicat agricole, classé à gauche, appelle ainsi ses adhérents à rester mobilisés dans les jours à venir. syndicat classé à gauche «Où est la réponse pour le revenu des paysans ?, reprend la porte-parole. Promettre des sanctions envers les entreprises ne respectant pas la loi Egalim c’est bien, mais c’est juste appliquer la loi. Il faut aller plus loin.» Par Marie Gréco

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Attal se rend sur le barrage emblématique de l’A64 tenu par des agriculteurs. Le Premier ministre, Gabriel Attal va se rendre vendredi soir sur le barrage emblématique de l’A64 à Carbonne, tenu par des agriculteurs en colère, a-t-on appris de sources concordantes. Sa venue a été confirmée par l’une des figures du mouvement, l’agriculteur Jérôme Bayle, à l’origine de la contestation dans la région. «On va partir ensemble», a-t-il annoncé à la presse, après les annonces du chef du gouvernement.

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«Je pense qu’on a gagné», déclare Jérôme Bayle, éleveur bovin figure de proue de la contestation. Gabriel Attal a-t-il réussi à éteindre l’incendie ? A Montastruc-de-Salies (Haute-Garonne), le Premier ministre a dévoilé 10 mesures, censées esquisser des pistes face à la colère des exploitants. Opposition de la France à la signature du Mercosur ou encore fin de la hausse des taxes sur le gazole non routier, les mesures ont-elles convaincu ? Figure de proue de la contestation, l’éleveur de bovin en Haute-Garonne Jérôme Bayle, délégué cantonal de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) assure qu’il y a de grandes chances que demain après-midi les autoroutes soient débloquées. «Je pense qu’on a gagné», assure-t-il en réaction aux annonces du Premier ministre. «On a discuté, on a fini de négocier. Il reste un demi point et quand on l’aura négocié, on ira le chercher et quand on l’aura négocié, on ira boire un coup comme à la fin d’un match de rugby», annonce Bayle.

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«Prestidigitation, mystification, autosatisfaction»… L’écologiste Marie Toussaint fustige les annonces de Gabriel Attal. La réaction de la tête de liste écologiste aux européennes est sans appel. Dans la foulée des mesures annoncées ce vendredi par le Premier ministre en faveur du secteur agricole, Marie Toussaint a dénoncé «une promesse creuse, parce qu’en réalité, il n’envisage aucun changement de fond, aucune rupture avec la logique actuelle qui met les agriculteurs au pied du mur de la dette». Elle l’affirme, «la réponse du gouvernement n’est pas de nature à apaiser la colère des agriculteurs parce qu’elle ne comporte aucune piste de réforme systémique». En outre, Marie Toussaint critique vertement une «simplification» et «le principe de présomption d’urgence» qui va avec. C’est «une véritable menace pour la possibilité d’agir en justice, notamment pour faire respecter le droit de l’environnement», avertit l’écologiste. Et d’appeler à «une refonte globale du système agricole qui permette [notamment] aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail».

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Maladie des bovins : le gouvernement s’engage à augmenter les aides d’urgence. Pour soutenir les exploitations les plus en difficulté face à la maladie hémorragique épizootique (MHE), une nouvelle pathologie qui affaiblit les vaches, le gouvernement a décidé d’augmenter le niveau de leurs indemnisations. Lors de son allocution, le Premier ministre Gabriel Attal, a évoqué un «budget de 50 millions d’euros» et annoncé une «augmentation du taux d’indemnisation à 90%» pour les éleveurs touchés par cette maladie apparue en septembre dans les élevages du sud-ouest. Le gouvernement avait fixé la semaine dernière à 80% l’indemnisation de la valeur des vaches mortes et des frais vétérinaires.

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Attal annonce une aide d’urgence de 50 millions d’euros pour la filière bio. Dans son discours adressé aux agriculteurs, le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé qu’il allait «remettre 50 millions d’euros pour la filière bio», les cultivateurs et éleveurs du secteur ayant vu leurs revenus s’effriter ces deux dernières années avec le déclin de la demande de ces produits. Le gouvernement s’était déjà engagé en 2023 à verser 94 millions d’euros à ce secteur en difficultés.

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Dans les Yvelines, le discours du Premier ministre ponctué de soupirs (d’ennui) et de commentaires (agacés). Au moment de l’allocution de Gabriel Attal, peu avant 18h, plusieurs agriculteurs se sont réunis autour d’un téléphone, à quelques centaines de mètres du péage de Buchelay, près de Mantes-la-Jolie (Yvelines). La nuit vient de tomber, on ajuste les drapeaux syndicaux pour les caméras qui filment les réactions. La prise de parole du Premier ministre est ponctuée de soupirs (d’ennui) et de commentaires (agacés). Le propos est jugé peu clair par l’assistance, qui estime qu’il s’agit de «petits aménagement», très loin des grands espoirs, notamment sur l’abandon de la hausse des taxes sur le GNR. Avant l’arrivée de la présidente de la Région Ile de France, Valérie Pécresse, plusieurs manifestants se lancent mutuellement, goguenards : «Faites chauffer les tracteurs, on va à Paris». Elles ne bougent pour l’instant pas, mais les machines sont quand même allumées. Par Fabien Leboucq.

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Attal assure que la France «s’oppose» à la signature de l’accord commercial entre l’UE et le Mercosur. «La France s’oppose de manière très claire» à «la signature» de l’accord commercial controversé entre l’Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur, assure le Premier ministre, Gabriel Attal en réponse au mouvement de colère de agriculteurs. «Je le redis ici de manière très claire, très nette. Le président de la République s’y est toujours opposé et nous continuons et continuerons à nous y opposer», a-t-il dit. Le Mercosur et l’UE négocient depuis des années cet accord qui achoppe sur des questions environnementales. Il est dénoncé notamment par les agriculteurs français, pour le risque de concurrence déloyale de la part de produits sud-américains.

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Attal annonce mettre fin à la «hausse du gazole non routier agricole». «On va arrêter avec cette trajectoire de hausse du GNR», a annoncé le chef du gouvernement dans, accédant ainsi à l’une des principales demandes des agriculteurs. «Sur la réforme du GNR (gaz non routier agricole, ndlr) ça ne passe pas», déclare Gabriel Attal. «Cette réforme a été discutée, travaillée, a fait l’objet d’un accord avec une organisation syndicale de la profession», rappelle-t-il, à propos de la suppression de la niche fiscale sur le gazole non routier pour les secteurs de l’agriculture et des travaux publics actée en septembre. «L’Etat ne gagne pas un euro avec cette hausse de la fiscalité, insiste-t-il, tout ce qui est perçu est reversé aux agriculteurs.» Toujours dans une perspective de «simplification» des procédures, il indique que les remises de taxe sur ce carburant seront déduites à l’achat, et non plus après coup sur justificatif, «d’ici à l’été».

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Attal annonce «trois sanctions très lourdes» contre des entreprises qui ne respectent pas la loi Egalim. Le Premier ministre l’affirme, sa «main ne va pas trembler». Sans pour autant les nommer, Gabriel Attal indique qu’il va sanctionner «trois entreprises» qui ne respectent pas la loi Egalim, qui vise à protéger la rémunération des agriculteurs. «Dans les négociations commerciales, l’agriculteur n’est pas toujours protégé», déplore le Premier ministre, qui annonce un renforcement des contrôles et une «pression maximale» sur les négociations en cours entre les acteurs. Et d’assener : «L’objectif est clair : faire respecter Egalim partout, sans exception.»

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En réponse à la colère des agriculteurs, Gabriel Attal annonce «dix mesures de simplification immédiate». «Je prends une décision très claire, celle de simplifier drastiquement nos procédures et nos normes, quand elles ne font pas sens», a annoncé Gabriel Attal avant avant d’énoncer dix mesures de «simplification immédiate» pour les agriculteurs. Elles seront mises en place dès demain, certaines par décret. Evoquant un «mois de la simplification» d’ici au Salon de l’agriculture qui s’ouvre fin février, le chef du gouvernement a cité notamment les «curages» des cours d’eau agricole ou les délais de recours contre les projets agricoles.