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Interview

Grippe aviaire : «Il faut s’attendre à ce qu’il y ait d’autres foyers» de contamination

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Alors qu’un nouveau foyer d’influenza aviaire a été identifié dans le Morbihan, apprend-on ce mardi 28 novembre, la vaccination des canards à grande échelle devrait éviter une épidémie d’ampleur, explique Jean-Luc Guérin, professeur en pathologie aviaire.
«Les souches récemment repérées sont très proches de celles qui circulent depuis plusieurs années en Europe et en Amérique du Nord.» (Loic Venance/AFP)
publié le 28 novembre 2023 à 17h18

Un nouveau foyer de grippe aviaire, le premier de l’automne, a été détecté dans un élevage de dindes, dans le Morbihan, a annoncé le ministère de l’Agriculture ce mardi 28 novembre. Alors que les cas se multiplient ces dernières semaines en Europe de l’Est et du Nord, les autorités françaises ont relevé le risque de «négligeable» à «modéré». Pour Jean-Luc Guérin, professeur en aviculture et pathologie aviaire et directeur de l’unité de recherche Interactions Hôtes-Agents Pathogènes de l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse, les foyers de contamination sont inévitables en France, mais la vaccination à grande échelle, déployée pour la première fois dans le pays, devrait limiter le risque de propagation du virus et éviter une épizootie d’ampleur comme en 2021-2022.

D’où viennent ces nouveaux cas de grippe aviaire ?

Les souches récemment repérées sont très proches de celles qui circulent depuis plusieurs années en Europe et en Amérique du Nord. De ce point de vue là, ça n’a pas fondamentalement changé.

Qu’est-ce qui est en cause alors ?

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