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Libération
Interview

«Il y a des revendications communes entre militants écologistes et agriculteurs»

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Les agriculteurs en colèredossier
A la veille de nouvelles annonces gouvernementales sur l’agriculture, Sandy Olivar Calvo, de Greenpeace, rappelle que les difficultés financières des paysans sont au cœur de la contestation et demande un moratoire sur tous les traités de libre-échange en cours de négociation.
Blocage d'une route menant à une usine Lactalis, à Isigny-le-Buat, dans la Manche. (Lou Benoist/AFP)
publié le 29 janvier 2024 à 19h59

La mobilisation s’élargit. Dans une tribune publiée dans Libération, plusieurs associations écologistes ont annoncé samedi 27 janvier qu’elles se ralliaient au mouvement de contestation des agriculteurs. Pointés du doigt par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), syndicat majoritaire, et le Premier ministre Gabriel Attal, ces organisations entendent montrer que la préservation de l’environnement et l’agriculture sont des luttes communes pour construire un modèle résilient face au changement climatique. Ce lundi, Greenpeace a mené une action à Paris pour dénoncer les traités de libre-échange. A la veille de nouvelles annonces gouvernementales, Sandy Olivar Calvo, chargée de campagne Agriculture et Alimentation chez Greenpeace France, réclame des mesures pour améliorer les revenus des agriculteurs.

Concrètement, comment Greenpeace s’investit dans le mouvement ?

Ce matin, nous avons mené une action avec une grande banderole «Soutien aux agriculteurs-stop accords de libre-échange» devant l’Assemblée nationale, là où Gabriel Attal doit f