Depuis une petite semaine, les rayons du Soleil jettent une chaleur anormale sur toute la France. Le mercure a par exemple atteint 23 °C à Paris ce vendredi 4 avril, qui «correspondent à la normale mensuelle du mois de juin» pour la période 1991-2020, détaille Météo France. Si cet avant-goût de vacances estivales ravit les Français, Serge Zaka, agroclimatologue, pointe auprès de Libération ses effets délétères pour les végétaux. En cause : un bourgeonnement précoce qui les expose à tous les dangers, et notamment à une brusque chute des températures, comme cela devrait se produire dans les prochains jours.
Quels sont les effets néfastes de ce printemps aux allures d’été sur la flore ?
Depuis plusieurs jours, toute la France connaît des températures au-dessus des normales de saison, dignes d’un mois de juin. Avec cette douceur, on observe logiquement une accélération de la croissance des végétaux. Et c’est normal, c’est le printemps. Sauf que ce printemps arrive plus tôt que d’habitude. Il s’agit