Nouveau rebondissement dans l’affaire du pesticide Avanza qui divise riziculteurs, riverains et défenseurs de l’environnement depuis des semaines en Camargue. Saisi en urgence le 21 avril par les associations France Nature Environnement et Générations futures, le tribunal administratif de Melun a tranché, jeudi 13 juin, en faveur de l’autorisation temporaire de l’utilisation de cet herbicide toxique.
Retour en arrière. Fin mars, la maire (LR) des Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône), Christelle Aillet, fait part sur Facebook de son «incompréhension» et de son «effarement» face à l’autorisation dérogatoire de mise sur le marché du pesticide Avanza. Délivrée pour la quatrième année consécutive par le ministère chargé de l’Agriculture, cette dérogation permet une administration légale sur certaines parcelles de la région au regard de l’«urgence phytosanitaire». Mais elle fait craindre à l’édile une possible contamination de l’eau potable de sa commune d’un peu plus de 2&nb