C‘est peu dire que l’Agence bio, depuis le début de l’année, n’est pas dans les petits papiers du gouvernement. Après avoir survécu à un amendement de suppression, porté par le très clivant sénateur LR Laurent Duplomb, auquel la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, ne s‘était pas opposée, l’agence a été informée mardi 20 mai par le ministère d’une baisse drastique de ses budgets. La coupe concerne près de 15 millions d’euros et s‘applique dès cette année. Jean Verdier, président de cette institution chargée de structurer la filière et de promouvoir les produits sans pesticides de synthèse, revient sur les conséquences de cette annonce.
Quelles missions de l’Agence bio vont être affectées par ce coup de rabot ?
On a trois missions : structurer les filières, faire de la pédagogie