Un plan «agriculture climat Méditerranée» tout juste lancé à la concertation par le gouvernement démissionnaire pour lutter notamment contre la «désertification» et «planifier» les futures réponses face à la problématique de plus en plus pressante de pénurie «de la ressource en eau». Des centaines d’hectares de culture touchées par des orages et leurs fortes pluies (parfois accompagnés de grêle) dans le Cher, en Dordogne, dans le Lot-et-Garonne, ou encore en Ardèche, tout au long du mois de juillet… et ces derniers jours encore, à l’image des averses diluviennes qui ont frappé, jeudi 1er et vendredi 2 août, de nombreuses parcelles agricoles dans le Nord, les Vosges et la Moselle. Des vignerons désemparés face à l’actuelle déferlante de mildiou, cette maladie causée par des champignons qui ne prolifère jamais mieux que lors des alternances entre pluies et fortes chaleurs. Un ministre démissionnaire de l’Agriculture, Marc Fesneau, assigné depuis plus d’une semaine au chevet des céréaliers, très inquiets pour leurs moissons et la baisse dramatique attendue des rendements à venir, en raison de conditions particulièrement humides depuis l’automne (selon les dernières données, la production de blé tendr
Interview
«Le boom des températures va accroître l’usage des pesticides, notamment des plus toxiques»
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Dans un vignoble des Pyrénées-Orientales, après un orage avec chute de grêle, en septembre 2023. (Arnaud le Vu/Hans Lucas. AFP)
par Anaïs Moran
publié le 5 août 2024 à 14h26
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