De trois cas à plus de 3 800 foyers en l’espace de quelques mois. La maladie hémorragique épizootique (MHE) a fait une arrivée fracassante sur le sol français. Habituellement présente dans les climats chauds d’Australie, d’Afrique ou d’Asie, elle a gagné les élevages bovins de l’Hexagone depuis septembre. Fièvre, museau qui coule, infections des cavités buccales, perte de veaux in utero… Les animaux peuvent mettre des jours voire des semaines à s’en remettre car il n’existe ni traitement spécifique ni vaccin. Résultat : moins de production de lait, des transports d’animaux limités et des frais vétérinaires qui flambent.
Ce mercredi 21 février, le Premier ministre, Gabriel Attal, a promis un soutien rapide aux éleveurs en réponse à cette «crise». Un fonds d’urgence de 50 millions d’euros a été débloqué. «A date, près de 600 dossiers ont été déposés, a-t-il déclaré lors d’un point d’étape sur la situation agricole. Les premières aides ont commencé à être versées la semaine dernière.»
Une explosion étonnante
«Je travaille sur ce virus-là depuis