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Assemblée nationale

Loi Duplomb : comment la filière de la noisette est portée en étendard par les défenseurs de la réintroduction d’un pesticide toxique

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Interdit depuis 2018, l’acétamipride, insecticide de la famille des néonicotinoïdes, pourrait être réautorisé. Ses défenseurs s’appuient sur la détresse des producteurs de noisettes pour porter une revendication à l’agenda de nombreuses autres filières agricoles.
La noisette est au centre des discussions portant sur la «PPL Duplomb», examinée à partir de lundi 26 mai à l’Assemblée nationale. (Ozan Kose/AFP)
publié le 23 mai 2025 à 13h25

Certains la décrivent comme un cheval de Troie. D’autres comme la preuve implacable de la nécessité de réintroduire l’acétamipride, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes toxique pour la biodiversité comme pour la santé humaine et dont l’usage est interdit en France depuis 2018. Aujourd’hui, la noisette est au centre des discussions portant sur la «PPL Duplomb», examinée à partir de lundi 26 mai à l’Assemblée nationale. Son cas est sur toutes les lèvres des parlementaires, agriculteurs et représentants de la FNSEA qui la soutiennent.

Le rapport législatif accompagnant ce texte «visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur» avait délibérément présenté, en décembre, le fruit à coque comme «l’exemple le plus emblématique et le plus dramatique» pour justifie