Ils sont près de 200 ce mercredi 21 mai, rassemblés à l‘appel de l‘intersyndicale de l‘enseignement agricole, devant un austère bâtiment de la direction générale de l‘enseignement et de la recherche (DGER) du ministère de l‘Agriculture, à deux pas des Invalides. Quelques drapeaux de la CGT et de nombreux étendards verts du SNETAP-FSU (le syndicat national de l‘enseignement technique agricole public) flottent. Ils protestent contre des suppressions de postes prévues à la rentrée. «90 % des organisations de l‘enseignement agricole sont représentées, explique Thomas Depierre, secrétaire général adjoint du SEA-UNSA, syndicat de l‘enseignement agricole et membre de l’intersyndicale, qui regroupe cinq syndicats (CGT Agri, FO EA, SNETAP-FSU, SEA UNSA, SUD RT). On est mobilisés depuis janvier dernier, suite à l‘annonce de la suppression de 45 équivalents temps plein (ETP).»
Un chiffre qui peut paraître minime rapporté aux 18 500 agents de la DGER (qui ne sont pas tous enseignants) mais que les syndicats, lorsqu’ils sortent la calculette, rapportent au projet de Michel Barnier de supprimer 4 000 postes dans l‘éducation nationale qui avait suscité une levée de boucliers