Soudain, des cris résonnent dans les tranquilles allées du Jardin des plantes, à Paris. «Non aux pesticides : stop à l’écocide !» Il est midi ce samedi. Les badauds s’arrêtent pour regarder une procession étrange. A l’avant, sept femmes et un homme, visages blancs et tenues rouges, avancent lentement en esquissant des gestes lents proches du tai-chi. Derrière eux, des manifestants en blouse blanche portent des pancartes. «Chute de 80% de la population d’insectes en trente ans», «Une plante sur cinq est menacée d’extinction». Il s’agit de l’action «Printemps silencieux» (du nom du livre de 1962 de Rachel Carson) organisée par Scientifiques en rébellion. «Un off du Salon de l’agriculture», expliquent-ils pour bien souligner que leur revendication principale est la fin de l’agriculture conventionnelle pour faire émerger l’agroécologie.
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— Scientifiques en rébellion (@SciRebFr) March 4, 2023
ACTION EN COURS
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Les Scientifiques en rébellion dénoncent les ravages des pesticides lors de l’action
« Printemps silencieux » au @Le_Museum
Le vrai "Off" du Salon de l’Agriculture @Salondelagri
Réagissons face à l'effondrement de la Biodiversité !! pic.twitter.com/Eun3vqX3VC
Les scientifiques forment le gros des troupes, soit une bonne moitié de la centaine d’activistes présents. Il s’agit de la plus importante action organisée par Scientifiques en rébellion,