Les menaces sont devenues aussi cycliques que les remaniements à Matignon. Depuis le succès de leurs manifestations à l’hiver 2024, les agriculteurs brandissent régulièrement le spectre de la mobilisation pour mettre la pression. Ce dimanche 14 septembre, dans le JDD, le patron de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a annoncé «une grande journée d’action» le 26 septembre. Réclamant du nouveau Premier ministre «une vision et un cap pour apporter des réponses à une agriculture travaillée par le doute, en nous donnant les capacités d’entreprendre», il a expliqué à l’hebdomadaire d’extrême droite que les agriculteurs protesteraient contre «le Mercosur, les taxes imposées par Donald Trump et le flot des importations internationales qui ne respectent pas les normes qui sont les nôtres».
L’avertissement avait déjà été émis avant la chute de François Bayrou, en conférence de presse de rentrée du syndicat majoritaire. Arnaud Rousseau avait alors promis que son mouvement ne resterait pas les bras croisés face à «l’incertitude politique» et bougerait à l’automne sur «des sujets concre