Une stratégie Ecophyto 2030 «ambitieuse» et la création d’une zone tampon «d’au moins 150 mètres» afin de suffisamment protéger les habitations des zones agricoles pulvérisées de pesticides : tels sont les principaux vœux pieux de l’association Générations futures formulés en ce début d’année 2024. Alors qu’est attendue pour la fin janvier la nouvelle version du plan Ecophyto du gouvernement, qui doit prévoir une baisse de 50% de l’utilisation de ces produits chimiques à la fin de la décennie (en comparaison à la période 2015-2017), l’association a dévoilé, ce mardi 16 janvier, une étude pointant une fois encore les défaillances des mesures de sécurité étatiques pour assurer la protection des populations rurales face aux pesticides. «On parle de centaines de milliers de personnes qui sont entourées de cultures et qui sont exposées chez eux, une grande partie de l’année, à des produits dangereux par le simple fait de respirer, rend compte François Veillerette, le porte-parole de l’ONG. Ce n’est juste pas du tout normal.»
Depuis 2019 et une mise en garde du Conseil d’Etat, le gouvernement a bien fixé des distan