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Décryptage

Prix plancher, trésorerie et agriculture comme intérêt «majeur» : des promesses à tout bout de champ

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Les agriculteurs en colèredossier
Lors de l’inauguration du Salon ce week-end, Emmanuel Macron a donné des gages pour chaque syndicat agricole représentatif. Des mesures vraiment réalisables ?
Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture, le 24 février. (Albert Facelly/Libération)
publié le 26 février 2024 à 7h01

Sa visite a été chaotique, mais s’est soldée par quelques annonces. Malgré le pataquès autour du grand débat, Emmanuel Macron avait prévu son coup, samedi, pour l’inauguration du soixantième Salon de l’agriculture. Dans sa besace, une promesse susceptible de répondre à une revendication majeure de chaque syndicat représentatif. Pour la puissante FNSEA et ses alliés des JA, la reconnaissance de l’agriculture comme «intérêt majeur» de la nation. Une notion qui pourrait avoir des conséquences notables sur l’environnement, et notamment la construction de retenues d’eau. Pour la Coordination rurale, qui réclamait une «année blanche» pour les agriculteurs, un «plan de trésorerie d’urgence» a été annoncé. Enfin, pour la Confédération paysanne et le Modef, c’est leur demande de longue date sur la mise en place de «prix planchers» qui est en bonne voie d’être satisfaite.

Intérêt «majeur» de la nation

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