Ce jeudi 16 novembre, les Etats membres de l’Union européenne (UE) doivent se prononcer pour ou contre le prolongement de l’autorisation du glyphosate. Suivront-ils la proposition de la Commission de maintenir cet herbicide sur le marché pendant dix ans encore ? Une durée moindre, et la restriction de certains usages comme le souhaite la France, seront-ils arrachés ? Ou seront-ils incapables de s’entendre, comme lors d’une dernière réunion ayant débouché sur une impasse, le 13 octobre ?
Si la controverse autour de sa dangerosité pour les humains est largement débattue, un point d’importance, souvent négligé, devrait être au cœur de la décision politique : celui de son action sur les autres êtres vivants et leur milieu. C’est d’ailleurs la position défendue par Paris dans ce dossier. «L’évaluation des risques pour la biodiversité et les écosystèmes constitue un critère d