Pudiquement, le ministère de l’Agriculture le désigne comme «le premier grand rendez-vous après l’expression de la démocratie agricole». Le Salon de l’agriculture, marqué dans sa précédente édition par la visite houleuse d’Emmanuel Macron – pris à partie par des agriculteurs en colère après des semaines de mobilisations, des autoroutes bloquées dans la France entière, des tonnes de fumier et déchets déversées devant les institutions, et une tentative d’incursion à Rungis – rouvre ses portes ce samedi 22 février. Plus d’un an après ces manifestations historiques qui avaient mis le pays sous tension, obligeant le Premier ministre de l’époque, Gabriel Attal, puis le Président à multiplier les annonces en faveur du monde agricole, ces huit prochains jours permettront notamment de prendre le pouls d’un secteur qui se ressent toujours perturbé mais dont les principaux syndicat
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Sur fond de crise, un Salon de l’agriculture attendu de pied ferme
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Dans une exploitation d'Eure-et-Loir, le 20 février. (Florence Brochoire/Libération)
par Pauline Moullot
publié le 21 février 2025 à 20h13
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