Le dioxyde de titane, interdit dans les additifs alimentaires en France et partout ailleurs en Europe, n’est désormais plus classé comme «cancérogène suspecté». Dans un arrêt rendu ce vendredi 1er août, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé en appel que la Commission avait eu tort d’adopter en 2019 un règlement classant le dioxyde de titane comme substance cancérogène pour l’homme «par inhalation, sous forme de poudre». Elle a ainsi confirmé un premier arrêt du tribunal, qui date de novembre 2022 et selon lequel la Commission a commis une «erreur manifeste» en jugeant fiable une étude scientifique sur laquelle se fondait la classification cancérogène.
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Dioxyde de titane déclassifié des substances cancérogènes : «Un recul pour la protection des consommateurs et des travailleurs»
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Le dioxyde de titane est très répandu dans les cosmétiques, notamment dans les crèmes solaires. (Christoph Soeder /dpa Picture-Alliance. AFP)
par Eléonore Disdero
publié le 1er août 2025 à 18h58
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