La décision fait date. Mercredi, la Commission européenne a annoncé la fin proche de l’élevage en cage. Lors d’une conférence de presse, la commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides, et la vice-présidente de la Commission, Vera Jourová, ont annoncé une élimination progressive d’ici 2027.
Plus de 370 millions d’animaux sont concernés chaque année en Europe : la moitié des poules pondeuses, environ 95 % des lapins, l’écrasante majorité des truies allaitantes bloquées dans des stalles individuelles, mais aussi des veaux tout juste nés, des oies, des cailles, des canards… Si la Commission a dû se prononcer sur l’avenir de l’élevage en cage, c’est qu’elle y était contrainte. Une initiative citoyenne européenne (ICE) baptisée «End the Cage Age» (Pour une nouvelle ère sans cage) a en effet été lancée en septembre 2018 avec le soutien de 170 ONG. Son objectif : pousser l’Europe à se positionner sur cette question. Mais la procédure d’une ICE est lourde. L’initiative devait récolter au minimum un million de signatures de citoyens (papiers d’identité à l’appui) résidant dans au moins 7 Etats-membres en l’espace d’un an. Pari gagné : «End the Cage Age» a réuni 1,4 million de soutiens. Près de trois ans après son lancement, cette ICE a obligé la Commission européenne à rendre une réponse officielle.
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