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Décryptage

Suspension de TikTok en Nouvelle-Calédonie : intérêt, application, légalité… Les questions sur cette décision

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Faisant partie des réponses annoncées par le Premier ministre Gabriel Attal mercredi soir pour essayer de mettre fin aux violences, la coupure du réseau social sur l’archipel ultramarin semble désormais bel et bien effective ce vendredi 17 mai.
A Nouméa le 16 mai. TikTok semble être l’un des vecteurs de communication préférés entre les groupes qui commettent des violences en Nouvelle-Calédonie. (Delphine Mayeur/AFP)
publié le 17 mai 2024 à 14h47

C’est la première fois en France que la coupure d’un réseau social intègre l’arsenal étatique pour tenter de rétablir l’ordre public. Outre le déploiement de l’armée pour protéger certains points stratégiques de la Nouvelle-Calédonie où des émeutes ont lieu depuis cinq jours, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé mercredi soir l’interdiction de TikTok sur l’intégralité de ce territoire du Pacifique, dans le cadre de l’état d’urgence déclaré peu avant par le président Emmanuel Macron. Une décision inédite qui interroge sur sa logique, sa légalité et son application.

Pourquoi interdire TikTok en Nouvelle-Calédonie ?

Face aux réactions violentes depuis cinq jours sur le «Caillou» au vote de la réforme gouvernementale sur le corps électoral, qui ont entraîné la mort de cinq personnes, dont deux gendarmes, le gouvernement a pris plusieurs mesures sécuritaires. Parmi elles, l’interdiction de ce réseau social, annoncée mercredi soir par le Premier ministre Gabriel Attal, comme