L’organisation de «spectacles de tauromachie» s’avère «structurellement déficitaire», et ces «déficits récurrents» posent «la question de leur devenir». A lire le rapport rendu public mercredi 2 juillet par la chambre régionale des comptes (CRC) d’Occitanie, on peut s’interroger : la corrida est-elle en train d’agoniser ?

La CRC a enquêté sur les soutiens publics apportés à la corrida entre 2019 et 2023 dans six villes taurines de la région : Vic-Fezensac (Gers), Céret (Pyrénées-Orientales), Béziers, ainsi que Nîmes, Bellegarde et Saint-Gilles (Gard). Ce champ d’investigation n’a pas été choisi spontanément par la CRC, celle-ci évoquant même une «réticence» à travailler sur un sujet qui, immanquablement, provoque dans le sud une avalanche de polémiques. Ce thème avait été proposé sur la plateforme citoyenne de la Cour des comptes, qui permet à tout un chacun de proposer un sujet d’enquête et de contrôle. Or l’Occitanie, avec 21 villes accueillant des corridas