Ils ont été baptisés Toto, Maurice, Charlotte ou Truffe. Ces sangliers ont été recueillis ces dernières années en Corrèze, dans la Drôme ou en Meurthe-et-Moselle. Leur histoire s’inscrit dans un scénario plus ou moins similaire : des particuliers tombent nez à groin avec un marcassin solitaire et mal en point, égaré sur une route ou perdu dans un jardin. Ces familles les recueillent, les soignent et succombent à leur charme. Elles finissent par les garder, ignorant qu’une telle adoption est soumise à une déclaration de détention. Les contrevenants s’exposent à d’interminables contentieux avec l’administration, ponctués de menaces de saisie voire d’euthanasie.
Pourtant, bon nombre de sangliers recu