C’est un énième rebondissement dans l’affaire des cétacés du Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes). Alors que les contrats des soigneurs du plus grand parc animalier aquatique d’Europe, qui a fermé ses portes en janvier, arrivent à échéance ce mardi 15 avril, les deux orques et les douze dauphins resteront dans les bassins dégradés du parc. A terme, les animaux devraient rejoindre des sanctuaires marins en Italie et en Grèce, mais ces refuges ne seront pas prêts avant 2026, au mieux. En attendant, le Marineland avait donc demandé le transfert de ces mammifères vers l’Espagne, finalement refusé par les autorités du pays le 10 avril.
«Tant qu’il y aura des animaux dans le parc, il y aura des soigneurs, affirme à Libération un porte-parole du Marineland. Sinon, cela voudrait dire qu’on abandonne ces cétacés, et ce ne sera jamais le cas.» Selon lui, une centaine de salariés sont encore présents sur le site et devraient le rester «jusqu’à nouvel ordre», moyennant plusieurs millions d’euros de coûts. «Nous