Leur sort ne tient qu’à un fil. Les deux orques et les douze dauphins du Marineland d’Antibes, le plus grand parc aquatique d’Europe qui a fermé ses portes le 5 janvier, devaient trouver refuge dans de futurs sanctuaires, en Italie ou en Grèce. Mais faute d’anticipation, ces espaces en mer clos, à la profondeur et à la topographie adaptées, ne seront pas prêts à accueillir les quatorze cétacés avant début 2026. Pourtant, le temps presse : les soigneurs du Marineland doivent quitter les lieux le 15 avril dans le cadre d’un plan social, et les bassins où vivent les animaux se dégradent.
A la demande du parc, la ministre de la Transition Ecologique, Agnès Pannier-Runacher, envisage donc le transport des mammifères vers un zoo et un delphinarium espagnols en attendant leur mise à l’abri dans les sanctuaires. «Nous avons fait une première demande