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Biodiversité

«Transferts de la honte» : Sea Shepherd monte au créneau pour défendre l’avenir des orques et dauphins du Marineland

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A dix jours de leur départ du parc aquatique d’Antibes, quatorze mammifères marins, qui auraient dû trouver refuge dans un sanctuaire, pourraient finalement continuer les spectacles en Espagne, avec l’aval du gouvernement français. L’association essaie d’empêcher ces «transferts de la honte».
Vue aérienne de l'hôtel Marineland, aujourd'hui fermé, à Antibes, en France, le 15 février 2025. (Mohamad Salaheldin Abdelg Alsaye/Anadolu.AFP)
publié le 4 avril 2025 à 13h30

Leur sort ne tient qu’à un fil. Les deux orques et les douze dauphins du Marineland d’Antibes, le plus grand parc aquatique d’Europe qui a fermé ses portes le 5 janvier, devaient trouver refuge dans de futurs sanctuaires, en Italie ou en Grèce. Mais faute d’anticipation, ces espaces en mer clos, à la profondeur et à la topographie adaptées, ne seront pas prêts à accueillir les quatorze cétacés avant début 2026. Pourtant, le temps presse : les soigneurs du Marineland doivent quitter les lieux le 15 avril dans le cadre d’un plan social, et les bassins où vivent les animaux se dégradent.

A la demande du parc, la ministre de la Transition Ecologique, Agnès Pannier-Runacher, envisage donc le transport des mammifères vers un zoo et un delphinarium espagnols en attendant leur mise à l’abri dans les sanctuaires. «Nous avons fait une première demande