C’est une décision «historique», selon les cinq associations requérantes dans le dossier «Justice pour le vivant». Par un arrêt du 3 septembre, la Cour administrative d’appel de Paris a enjoint à l’Etat de revoir l’ensemble des protocoles d’évaluation des pesticides au regard des dernières connaissances scientifiques.
Pour Dorian Guinard, maître de conférences en droit public à l’université Grenoble-Alpes et porte-parole de l’association Biodiversité sous nos pieds, l’une des requérantes, l’importance de cette décision réside dans son périmètre, qui inclut désormais toutes les espèces, même celles indirectement ciblées par les pesticides.