A moins de vingt-quatre heures de la fin officielle de la COP16, ce vendredi 1er novembre au soir, les négociations sont au point mort à Cali, en Colombie. Le sommet onusien visant à intensifier les efforts de sauvegarde de la biodiversité mondiale bute sur le mur des tensions entre les pays du Nord et ceux du Sud, incapables pour le moment de trouver un compromis sur la cruciale question du financement. «On entre vraiment dans le dur», soufflent plusieurs négociateurs. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un rayon de lumière est toutefois venu illuminer des visages crispés. La première décision de cette COP a été adoptée en assemblée plénière, et elle concerne les océans.
History is made at #COP16Colombia
— Earth Negotiations Bulletin (@IISD_ENB) October 31, 2024
Plenary adopts modalities for the modification of descriptions of ecologically or biologically significant marine areas and the description of new EBSAs after 8 years of negotiations @UNBiodiversity #biodiversity #PeaceWithNature pic.twitter.com/wiACjnguyd
«Cet accord nous permettra de protéger des zones clés pour la planète, en veillant à ce que les océans, nos grands régulateurs climatiques et sources de vie, bénéficient d’une défense solide et globale», s’est réjouie la présidente colombienne de la COP16, Susana Muhamad. Concrètement, le texte adopté à Cali renforce un processus scientifique et technique visant à identifier et à reconnaître les zones marines d’importa