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Pollution

A Lyon, une zone à faibles émissions pour en finir vite avec le diesel

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Transition écologique : le temps des villes et des territoiresdossier
Concertation, à la Métropole, sur l’étendue de la ZFE, qui d’ici cinq ans pourrait aboutir à l’interdiction de trois quarts des véhicules qui circulent aujourd’hui dans la zone protégée.
A la sortie de l'autoroute A7, le 31 juillet. (PHILIPPE DESMAZES/AFP)
par Maïté Darnault, correspondante à Lyon
publié le 5 septembre 2021 à 15h12
(mis à jour le 7 septembre 2021 à 11h05)

Sortir le diesel de l’agglomération au plus vite : c’est l’objectif que s’est donné l’exécutif écologiste de la métropole de Lyon, anticipant en partie les restrictions renforcées de circulation appliquées aux véhicules polluants que fixe la loi Climat et Résilience promulguée le 24 août. Quatrième métropole de France après Paris, Strasbourg et Grenoble à s’être précocement lancée dans la mise en place d’une zone à faibles émissions (ZFE), la collectivité lyonnaise a interdit depuis le 1er janvier 2020 aux poids-lourds et aux utilitaires professionnels ayant des vignettes Crit’air 4 et 5 – puis 3 après le 1er janvier 2021 – d’accéder à un périmètre donné. Ce dernier comprend tous les arrondissements de Lyon, les villes de Villeurbanne et Caluire-et-Cuire, une partie de Bron et de Vénissieux.

La nouveauté : ces mesures vont être appliquées dès 2022 aux véhicules particuliers non classés et Crit’Air 5, soit environ 4% de ceux circulant aujourd’hui dans la zone. L’interdiction s’étendra progressivement aux vignettes Crit’Air 4, 3 et 2 entre 2023 et 2026. Ainsi, dans cinq ans, près de trois quarts des voitures utilisées à ce jour ne pourront plus être admises dans la ZFE. Adoptée le 15 mars dans l’hémicycle métrop