Vestiges d’un paysage ancestral, les lagunes du triangle landais regorgent d’animaux et de végétaux étonnants. Ces mares naturelles, qui se remplissent et se vident au gré des saisons, permettent entre autres à un petit reptile boréal de survivre dans une région au climat souvent bien trop chaud pour son organisme. Le lézard vivipare s’est installé dans le sud-ouest de la France il y a au moins 150 000 ans. Plus adapté à un climat frais, il prospérait encore il y a peu en Gironde et dans les Landes grâce à ces précieuses zones humides désormais entourées de massifs de pins maritimes plantés par l’homme depuis le XVIIIe siècle. «Comme ce sont des animaux à affinité climatique froide que l’on retrouve jusque dans le nord du continent, on savait que l’espèce était sensible à la hausse des températures. Nous les suivons donc depuis 2016», raconte Michaël Guillon, coordinateur scientifique du programme Sentinelles du climat en Nouvelle-Aquitaine, créé par l’association Cistude Nature et soutenu par l
Climat
Adieu lézards, libellules et gentianes : comment la biodiversité souffre du réchauffement
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La biodiversitédossier
14 juillet 2020, Brandebourg, Brehmsdorf : Les lézards des forêts se rencontrent presque partout en Allemagne. Ils vivent au sol et se nourrissent principalement d'insectes et d'araignées. En cas de danger, ils peuvent repousser leur queue et s'enfuir dans les sous-bois. La queue repousse, même si elle n'atteint pas sa taille initiale. (Ingolf König-Jablonski/DPA.Getty Images)
publié le 22 avril 2025 à 16h36
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