Le scénario de la marée noire type Amoco Cadiz, Erika ou Prestige s’éloigne, mais au lendemain de la collision entre un cargo et un pétrolier en mer du Nord, au large de l’Angleterre, des conséquences potentiellement catastrophiques pour l’environnement se dessinent tout de même ce mardi 11 mars.
Lors de l’accident, du kérosène de type «jet A1» transporté par le pétrolier Stena Immaculate a été libéré. Si ce produit n’est pas considéré comme persistant dans l’environnement marin – c’est-à-dire qui prend relativement peu de temps à se décomposer –, le risque de contamination de la faune environnante reste important. Les inquiétudes se portent aussi sur le fioul de propulsion des deux navires, plus lourd et résistant.
Le secrétaire d’Etat britannique chargé des Transports maritimes a cherché à rassurer ce mardi, en affirmant qu’il n’y a «pas de signe de pollution observé pour l’instant» en mer du Nord. Mais les craintes sont grandes à proximité du lieu de la collision, comme dans l’estuaire de l’Humber, zone où la biodiversité est particulièrement riche.
Colonies protégées
Le déversement de ces produits chimiques pourrait être «dévastate