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Biodiversité

Baleines, jaguars, chauves-souris… Presque un quart des espèces migratrices menacées d’extinction

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Alors que s’ouvre ce lundi 12 février en Ouzbékistan la 14e COP à ce sujet, l’ONU publie un rapport alarmant sur le déclin des animaux voyageurs, des oiseaux aux poissons en passant par les mammifères. Une situation catastrophique provoquée par l’homme.
40% des mammifères inscrits sur la liste rouge de la Convention sur la conservation des espèces migratrices (CEM) sont menacés d’extinction, dont le jaguar (ici dans l’ouest du Brésil, en septembre). ( Paul Goldstein/Andia)
publié le 12 février 2024 à 9h45

C’est une COP technique, juridique, pour ne pas dire d’initiés. Bien moins retentissante que la COP climat, plus méconnue que la COP biodiversité, mais dont l’objet est tout aussi capital pour saisir les bouleversements planétaires en cours. Ce lundi 12 février à Samarcande, en Ouzbékistan, commence la 14e édition de la Convention sur la conservation des espèces migratrices (CEM). Une petite semaine durant, quatre années après le dernier sommet qui s’était tenu en Inde, représentants gouvernementaux (généralement des diplomates, à défaut d’y voir des ministres ou des présidents), scientifiques et ONG œuvreront, sous l’égide de l’ONU, pour la destinée, sinon la survie, des milliards d’animaux sauvages et nomades qui, chaque année, se déplacent au gré des saisons et des cycles de reproduction. Tous ces poissons, requins, éléphants, caribous, rapaces, albatros, qui remontent les cours d’eau, sillonnent les océans, traversent des rivières, des plaines désertiques, ou pérégrinent au milieu des cieux, parfois sur des milliers de kilomètres, pour attei